Absentéisme… Pagaille au travail

Arrêt maladie, accident de travail, accident de trajet… En 2014, l’absentéisme au travail est reparti à la hausse, en atteignant 16,7 jours par salarié, selon le baromètre Alma Consulting Group publié mardi 8 septembre 2015. Le baromètre est composé d’une étude quantitative réalisée avec l’Institut CSA, entre le 13 mars et le 19 mai 2015 auprès de 268 entreprises du secteur privé en France et étude qualitative auprès d’un panel de 473 salariés représentatifs de la population active du secteur privé. Alors qu’il avait un peu baissé en 2013 (15,6 jours d’absence par salarié), le nombre de jours d’absence des salariés du secteur privé est revenu quasiment à son niveau de 2012 (16,6 jours d’absence par salarié). De plus, la durée des absences s’est allongée en 2014. Le taux d’absentéisme national atteint donc 4,59 % (soit +7,4 % par rapport à 2013).

Les managers de proximité touchés de plein fouet
Quant au profil des absents, on peut observer que les hommes sont absents plus souvent, mais moins longtemps que les femmes. Les encadrants de proximité sont les plus nombreux à déclarer avoir été absents : un phénomène qui, selon Alma Consulting Group, s’explique par « un élargissement récent notable de leur charge de travail et de leurs responsabilités ». Hormis la santé ou une situation personnelle qui sont naturellement citées comme premières causes d’absence, les raisons invoquées sont directement inhérentes à l’organisation de l’entreprise : mauvaise organisation ou conditions de travail (9 %), manque de reconnaissance (7 %) ou encore charge de travail (6 %), mauvaise ambiance (4 %), manque de soutien managérial (4 %)

Une note salée pour les entreprises
Reste que ces absences coûtent très cher aux entreprises. Leur coût direct (maintien du salaire du salarié absent, son remplacement, la perte de valeur ajoutée entraînée par cette absence) serait de 45 milliards d’euros par an pour l’ensemble des entreprises privées de France, selon les calculs d’Alma Consulting Group et du cabinet Goodwill-Management. Ils représentent environ 5,8 % de la masse salariale d’une entreprise. L’absentéisme entraîne aussi des coûts indirects pour les entreprises (coût de la prévoyance, de l’assurance complémentaire…) qui s’élèveraient à 15 milliards d’euros supplémentaires.

La facture totale de l’absence en France pourrait ainsi atteindre 60 milliards d’euros. Négliger les conséquences du stress est tout aussi dommageable pour le collaborateur que pour la santé de l’entreprise. Tout poste occupé au sein de l’entreprise a une grande valeur, chacun doit être fier d’amener sa pierre à l’édifice collectif : la composante essentielle de tout cela est le bien-être au travail.

En tant que sophrologue spécialisée dans le monde du travail et le stress en entreprise, ces données sont pour moi source de questionnement. Sommes-nous devenus plus sensible à notre environnement ? Subissons-nous de plus en plus de stress au quotidien ? Les objectifs fixés par la direction sont ils réaliste ? La pression est-elle de plus en plus oppressante pour les salariés ? Les salariés se sentent-ils reconnus par la direction ? Dans un contexte socio-économique qui met le salarié en souffrance face à des pressions de plus en plus élevées dans un nouvel environnement et une adaptation sociétale, la sophrologie est un outil de taille dans la gestion du stress en entreprise. Devant l’urgence qui existe à traiter l’état de stress, de plus en plus d’entreprises laissent entrer des techniques comme la sophrologie pour faire face à l’augmentation des hospitalisations psychiatriques en urgence (dans le cadre de burn-out), à l’augmentation de l’absentéisme (arrêts de travail), au turn-over et à l’augmentation des accidents de travail. Face à ce bilan, il devient donc urgent de proposer des outils visant à améliorer le bien-être au travail, à apporter un nouvel équilibre et un mieux-être personnel et professionnel.

Le cercle est vertueux : les entreprises les plus efficaces sont celles pour lesquelles le bien-être du collaborateur est au coeur de leur stratégie. La sophrologie est un atout dans la gestion du stress et des émotions et contribue à un réel mieux-vivre au sein de l’entreprise.

Ma pratique en tant que sophrologue repose sur plusieurs principes :

  1. l’écoute active, la pédagogie, la force de chaque individu pour lui apporter autonomie et confiance,
  2. l’adaptation de chaque intervention à la réalité du moment, aux moyens propres, aptitudes, et objectifs de chacun,
  3. la conviction que chaque personne a les capacités de sa propre croissance.

Dans l’idéal, pour la mise en place de séances de sophrologie de groupe en entreprise, prévoir 10 personnes maximum. C’est la condition sinequanone qui permet d’être à l’écoute des besoins des participants et de prendre le temps de leur transmettre et de leur faire intégrer les différentes techniques.

Différentes options sont envisageable : des séances de 45 min à 1h30 pour des ateliers de relaxation à raison d’une séance par semaine ou bien d’une à 2 journées pour des cessions de formation .

Les participants sont les premiers bénéficiaires de ces séances : chacun doit se sentir bien dans son entreprise, individuellement et collectivement. Le bénéfice personnel obtenu se répercute alors positivement sur l’entreprise à tous les niveaux.

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à me contacter par mail ou par téléphone.

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