Les algues : joyaux naturels et minéraux à gogo

En plus de leur goût raffiné, les algues fournissent un légume de grande qualité nutritive. Je vous propose de les découvrir et de les utiliser pour leur saveur iodée qui les rapproche, d’un point de vue gustatif, des fruits de mer. Les algues se nourrissent des richesses minérales de l’eau de mer et de l’énergie solaire.

Elles présentent un éventail impressionnant de substances nutritives : hydrates de carbone, protéines, enzymes, vitamines, mais c’est surtout par leur richesse en minéraux et oligo-éléments qu’elles constituent un véritable trésor. Les algues absorbent et concentrent les éléments nutritifs de l’eau de mer. Elles sont une véritable source de minéraux.

Parmi les minéraux, leur teneur élevée en calcium et en fer retient tout particulièrement l’attention, ce qui fait des algues des compléments idéaux pendant la croissance, la grossesse et l’allaitement, et en cas d’anémie ou de déminéralisation. Parmi les nombreux oligo-éléments, il faut remarquer en particulier le zinc et le cobalt, éléments précieux pour le métabolisme. La présence d’iode, enfin, en font un régulateur thyroïdien. Riches en acides aminés essentiels, ce sont d’excellentes sources de protéines végétales. La teneur protéique varie de 8 à 47% en poids sec. Les algues brunes ont la plus faible teneur protéique, 8 à 15 % de leur poids sec, les algues vertes ont une teneur protéique de 10 à 26 % et enfin les algues rouges sont les plus riches en protéines avec des teneurs de 8 à 47 % de leur poids sec, soit bien plus que le soja (25%) ou la viande (22%).

Une faible teneur en lipides, et seulement des lipides de grande qualité ! Des acides gras polyinsaturés de la famille des Oméga-3 que le corps humain ne sait pas fabriquer, et dont il a besoin quotidiennement pour la synthèse des prostaglandines anti-inflammatoires, des hormones stéroïdiennes, pour la souplesse des membranes cellulaires, la fluidité sanguine…. !

Les algues alimentaires les plus répandues sont la kombou, la wakamé, l’iziki, l’aramé, la nori, la dulse, la laitue de mer et l’agar-agar. Toutes présentent des qualités intéressantes et peuvent être utilisées en alternance. Un apport régulier voire quotidien d’une petite quantité d’algues comblera naturellement un certain nombre de carences en nutriments et micronutriments en cas d’alimentation déséquilibrée. Dans la cuisine, les algues se prêtent à un grand nombre de préparations, utilisées seules, en condiments, en salades, ou combinées avec les céréales, les légumes, les légumes secs, le poisson.

Pour ma part, j’utilise plus particulièrement les paillettes qui permettent toutes les utilisations :

  • simplement saupoudrées sur les plats ou incorporées dans une vinaigrette ;
  • réhydratées quelques minutes dans un peu d’eau ou de jus de citron (tartare d’algues à tartiner) ;
  • incorporées dans les plats à cuire (tartes, papillotes, omelettes, poêlées de légumes…).

Le kombou, qui conserve bien sa fermeté à la cuisson, peut de ce fait, être utilisée pour constituer les bouillons, ce qui permet, si l’idée de manger des algues vous était insupportable, de profiter quand même de leurs bienfaits. Cette algue est parfaitement adaptée à la cuisson longue des légumes secs qu’elle attendrit et rend plus digestes, se fondant alors avec eux.

Si vous souhaitez quelques recettes de cuisine contenant des algues, je vous invite à consulter les sites ci-dessous :

Très bonne dégustation !!!

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